mardi 26 mars 2013

Les contraintes du Web social améliorent-elles la créativité?

Je n'ai pas une réponse, mais j'ai bien l'impression qu'à cette question, comme à beaucoup d'autres d'ailleurs, les avis seront certainement partagés. L'ouverture fait appel à la liberté. Il y a quelques années, au tout début d'Internet, on pouvait croire qu'un nouvel instrument capitalistique allait encore rendre la vie difficile aux consommateurs. Capitalistique, Internet l'est toujours... Là n'est guère le sens de ma réflexion et je ne suis pas aussi attardé pour croire le contraire. Mais juste qu'au regard du mouvement orchestré par le Web 2.0, on s'aperçoit que ce qui est à cacher doit être mis dans du papier plutôt que sur le Web. Et d'ailleurs, l'esprit de la débrouillardise des individus explore tout et découvre tout. Logiciels et fichiers payants font face à toutes sortes d'astuces et de contournements pour faire du payant l'espèce la plus gratuite possible. Cela démontre l'envie des gens d'avoir un libre accès à tout. Le Web social leur offre cette possibilité au travers de nombre de ses services. Cette ouverture se caractérise aussi par une participation frappée de toutes sortes de restrictions. Ce qui encourage indirectement dans le réseautage social un processus d'innovation chez ses acteurs. Une étude montre en effet comment les réseaux sociaux peuvent favoriser la créativité et l'innovation. On a souvent parlé de Twitter et ses 140 caractères qui imposent l'esprit de synthèse chez ses adeptes. You tube n'a pas forcément facilité la tâche avec ses 10 minutes et ses 100 Mo. C'est une réalité qu'en leur imposant des restrictions de la sorte, les internautes ne baissent pas les bras. Encore demandeurs de ses services, ils savent puiser dans leur imagination des ressources de tous genres pour contrebalancer les contraintes.  Ce n'est pas aussi étonnant si les stratégies de communication placent les médias sociaux au coeur du développement de leurs initiatives et que les entreprises s'y rabattent. Mais gardons-nous bien de penser que toutes les contraintes font appel forcément à la créativité. Car, surveillons-le bien, les 140 caractères de twitter laissent apparaître bien souvent des contenus d'une grande vacuité et littéralement fantaisites qu'on est encore en droit de se demander de quelle créativité il est parfois question.
    

samedi 23 mars 2013

C'est le contenu...idiot!

Comment ne pas observer une pause et se demander la place qui est encore faite au contenu et surtout à son enrichissement au sein du Web participatif? Malgré le bouleversement engendré par les réseaux sociaux et l'idée qu'ils démocratisent le monde dans lequel nous vivons, ceux qui réellement participent à ce processus sont encore très peu nombreux. Si beaucoup l'ont remarqué, avant moi, je me permets tout de même d'appuyer ce constat.  Les exemples sont là et nous édifient sur une recentralisation et peut-être une reconceptualisation du Web participatif sous le prisme de la production de contenu. Qui produit quoi et comment? Qui doit faire partie du concept? Je suis d'accord avec Sophie Raymond qu'il est peut-être difficile de tracer une frontière. Mais, je crois dur comme fer qu'il faudrait y arriver, car je conçois mal une participation à une oeuvre de ce genre sans accorder une place de plus en plus importante à la contribution de chacun. Les pouvoirs me semblent assez peut disproportionné dans ce gouvernement d'ensemble si l'on limite la participation à des éléments décrits dans cet article. Si rien ne vient distinguer l'internaute de circonstance de celui qui croit réellement participer juste par son activité, il y a à mon sens maldonne. La production de contenu doit demeurer un élément central du Web 2.0. L'illustration de cette participation se trouve en partie dans le concept des médias participatifs. Le clair des participants est constitué de rédacteurs clairement affirmés dont l'apport a une façade. Encore que là le risque d'un déséquilibre en termes de production de contenu est toujours présent. La production de billets de blogue originaux participe également de cette quête. Rien de comparable ici avec un internaute qui passe le clair de ses journées à passer en revue les vidéos, mais dont il est malheureusement tenu compte dans le concept final.

vendredi 22 mars 2013

Le marketing social au prix des médias participatifs

Il vous est arrivé d'entendre parler d'Agoravox, ce média participatif auquel n'importe qui peut participer par la rédaction d'articles et de billets sur les sujets qui lui tiennent à coeur. Ce modèle se développe un peu partout à un rythme remarquable et vient progressivement consacrer l'émergence d'une médiation ouverte et démocratique.

C'est dans cette démocratie que selon moi s'organisera, si ce n'est encore le cas, un modèle d'influence propulsé par les acteurs. Tout autant que les blogues, les médias participatifs entretiennent la réputation des participants actifs. Car ce qui garantit l'emprise du contributeur virtuel sur son monde, c'est la production du contenu.
En cela la possibilité qu'offrent les médias participatifs est réelle au travers de l'étendue de leur sphère d'influence et leur bassin d'audience.

En voyant le clin d'oeil des médias traditionnels au modèle participatif, on s'aperçoit bien que ceux qui auront le trait de génie de se rendre incontournables dans les médias participatifs vont se donner une chance de se fabriquer une certaine réputation.

Le marketing sur le Web social a déjà ouvert un certain front à ce niveau depuis plusieurs années déjà, mais il peut être utile de mentionner que les médias sociaux feront encore l'objet d'une attention, voire d'une course à la réputation. Même si cette expérience finit mal pour son auteur, elle démontre encore le point d'intérêt que représentent ces médias. Ce qui signifie tout simplement que lorsque bien négocié, ils peuvent devenir une excellente rampe de réputation.

J'hésite désormais à donner ma vraie identité

Plus je lis le Web, plus j'ai peur de m'inscrire à un réseau social ou remplir un formulaire quelconque en ligne, incluant ma vraie identité. 
A la réalité, c'est moins mon envie de participer ouvertement à des réseaux sociaux que la nécéssité d'être de plus en plus précautionneux. Je suis de ceux qui pensent que l'efficacité d'une participation à un réseau social passe par la signature d'une identité réelle et non d'un pseudo. Mais le faire, à la lumière des risques que projette le Web social devient assez problématique. Il y a certainement des tas de gens qui se moquent éperdument de savoir ce que deviendra leur identité numérique, je leur souhaite de toujours nourrir la même indifférence. Sauf que je doute fortement que les choses se passent comme ils le souhaitent. Ce billet n'est certainement pas celui qui traduit le mieux le phénomène, mais il permet tout au moins d'en appréhender certains contours et participent de l'ensemble des éléments qui doivent conditionner notre décision de nous exposer virtuellement dans l'espace public. Il y a forcément, non pas un danger à le faire, mais de nombreux risques. Voilà pourquoi le fait de pousser subtilement vers une identité unique me déplaît littéralement. Car ceci va drastiquement limiter nos marges de manoeuvres à faire des choix identitaires au moment d'adhérer à tel ou tel réseau social en fonction de son intérêt. L'impression qui se dégage aussi est celle que l'identité unique va abolir le droit au doute de l'utilisateur.  Même si j'éprouve encore de la difficulté à m'abstenir de divulguer ma vraie identité, ce sont autant de raisons pour lesquelles, je deviens de plus en plus réservé à apparaître sous un réel nom d'utilisateur.   
 

dimanche 17 mars 2013

Dites-moi de quoi vous discutez sur Facebook et je vous dirai qui vous êtes

Vous l'avez certainement constaté au même titre de que moi, les discussions sur Facebook sont presque à la dérive. Parfois en lisant certains commentaires et les réactions qu'ils suscitent dans la file de discussions, j'ai envie de fermer mon compte, tant l'exaspération est à son paroxysme. En fait, je ne sais pas si les auteurs de ces commentaires sont vraiment conscients de ce qui émergent de leurs pensées où tout simplement de ce qu'ils viennent exposer sur la place publique.

Une chose est vraie le développement du Web social rétrécit les frontières entre l'espace public et l'espace privé au point où l'individu s'offre en publicité. Ce serait naif de penser qu'avec les réseaux sociaux on obtiendrait autre chose. Mais de là à infester le réseau à ce point est encore quelque chose qui ne me déçoit pas, mais m'irrite.

L'objet social dans plusieurs réseaux sociaux, notamment Facebook n'est plus un objet réfléchi, couvert de sens et de logique, mais une suite d'élucubrations qui soulignent soit le désir de plusieurs personnes de s'offrir un certain moment de liberté ou d'autres de se donner une certaine carapace.

J'aime bien le point de vue développé par Bertrand Calenge dans son billet qui se promène entre la nature et l'essence même des rapports aux réseaux sociaux et l'environnement discursif qui devrait être le leur.

Je ne demande pas forcément que mon point de vue soit épousé par qui que ce soit, mais toutes les fois que j'observe qu'un fil de discussion s'organise autour de l'ipad d'un ami qui doit arriver par la poste dans trois jours, je m'interroge sur l'usage qu'on fait de notre sociabilité réticulaire. J'en arrive à me dire que si au moins cela débouche sur une discussion autour de l'usage contemporain de l'ipad à l'école (surtout que le système éducatif s'en est vraiment emparé), on aura au moins contribué à quelque chose.

J'ai été souvent été amené à partager un lien de blogue ou un lien d'article sur ma page Facebook dans le dessein de déclencher des échanges vigoureux là-dessus. Plusieurs jours après, l'insensibilité me donne la simple envie de le retirer.  J'en arrive justement à me donner si j'ai bien accepté mes amis.

Je crois sincèrement que c'est cela notre vraie maladie sur le Web social: comment choisir ses amis et faire en sorte qu'ils nous ressemblent.






Facebook: je ne reconnais plus mes amis

On a souvent dit de Facebook qu'il s'agit d'un réseau large et facile gage d'une grande sociabilité. J'ai déjà discuté avec plusieurs personnes qui se targuaient d'avoir compté des milliers d'amis et de continuer à accroître leurs réseaux d'amis. Si c'est sincère, c'est une bonne chose. Sauf que j'en doute fort.

L'exploit de compter des milliers de visages sur leur page facebook est devenu presque obsessionnel et obnibule de milliers d'internautes.

J'ai vécu cette réalité plusieurs fois, mais il me plaît de revenir de façon anedoctique sur l'une des dernières. Il y a quelques semaines, un internaute qui comptait déjà plus de 4 mille amis sur Facebook a demandé mon amitié que j'ai acceptée sans hésitation. Lorsqu'il m'est apparu de lui écrire, sa réponse est méconnaissable. Qui êtes-vous? s'est-il laissé surprendre. Cette expérience est la énième preuve que dans les réseaux sociaux les amitiés s'ils ne sont pas factices sont alors frappées d'une vraie banalité. Ce que nous appelons sociabilité sur Facebook a forcément de quoi faire interroger et pousser continuellement à une nouvelle réflexion sur le modèle de formation, d'entretien et d'extension de nos réseaux sociaux. On ne va pas chercher une sociabilité sur Facebook. On va plus s'épier qu''autre chose. On provoque, à mon sens, le rapprochement pour mieux mettre en branle une stratégie qui s'assimile à du voyeurisme.

Ce qui va se passer encore c'est que Facebook va davantage nous surprendre par la possibilité qu'il a de creuser le fossé entre les amis, de les éloigner les uns des autres, malgré l'apparence qu'il donne de créer une vraie sociabilité. Par les fonctionnalités que le site a développées et continue de développer, il est bien possible que tout ne soit pas permis même à ses amis et que le modèle s'apparente à du "je t'attire pour mieux t'éviter". Ce que j'écris ici est certainement déjà arrivé à plusieurs d'entre nous. En tout cas, chaque fois que vous recevez une nouvelle invitation d'un ami et que vous avez l'impression de l'avoir déjà eu dans votre cercle d'amis, sachez qu'à un certain moment vous avez probablement été victime d'un évitement sans le savoir- pour être clair vous avez peut-être été bloqué à un certain moment.

C'est cela qui suscite mon septicisme grandissant à propos de cette sociabilité qui s'apparente parfois à une vraie dérive. Mais que voulons-nous, c'est quand même encore un mal nécessaire.

vendredi 15 mars 2013

Que vaut donc l'économie de l'attention pour les journalistes?

Pour les médias la donne a littéralement changé. Leur entrée dans la sphère de co-production de l'information représentent un grand tournant dans la société de l'information dont les manifestations semblent parfois dépasser les attentes. Plus les technologies avancent, plus le contrôle que nous croyons pouvoir exercer sur l'information semble hypothétique.

Dans ce flot impressionnant, c'est le secteur des médias traditionnels qui a aussi reçu un énorme coup. Les intermédiaires d'hier se trouvent ainsi à partager l'espace avec des concurrents qui n'ont plus forcément une façade institutionnelle, mais guidés par la seule envie de participer à un mouvement où la hiérarchie est remise en cause.

Comme les médias traditionnels voient une partie de leur autorité voler en éclats, il leur faut malgré tout continuer de produire, continuer de défendre leurs territoires et tenter de résister à la vague. C'est surtout, ce qui ne me semble par facile à l'observation attentive des faits.

Il y a un double défi alors qui s'impose pour le journalisme et les médias: comment résister aux "ennemis" d'en face et comment profiter d'eux sans se compromettre?

Si le premier défi n'est guère gagné, le second l'est tout autant.

Le second sur lequel j'aimerais surtout m'attarder introduit l'attitude des médias classiques face à la prolifération des sources d'information et la façon dont ils voudraient les exploiter dans leur travail quotidien. Car, le journalisme n'a pas envie, malgré certaines réserves, de se passer des matériaux que représentent blogues, twitter, facebook et wiki.  Alors il lui faudra développer pour être efficace  dans sa démarche une attention  qui lui permet d'aiguiser son jugement avec finesse. Car c'est bien cela le défi de tous les consommateurs de l'information, moins l'information qui elle n'est plus la ressource rare. Voilà pourquoi son esprit doit en constance être développé de manière à être attentif à cette économie de l'attention ambiante dont le but est de le pièger, de mon point de vue. L'économie de l'attention conduit les médias vers l'agenda du marketing des réseaux sociaux et plombe drastiquement leur souci d'objectivité.

Le choix des informations par le journaliste, grâce à des schèmes opératoires devient ainsi, à mon avis un vrai défi qui devrait préoccuper désormais les médias si tant est qu'ils ont à coeur une image à défendre et s'ils veulent comme beaucoup le prétendent se démarquer du lot.



 

Devrions-nous faire confiance aux réseaux sociaux?

L'essor du Web social s'accompagne d'une métamorphose dans la façon dont chacun approche l'information comme matériau de connaissance. La possibilité qu'offre le Web social dans le processus de production de l'information représente, à n'en guère douter, un moment fort dans le développement du Web. La révolution qu'il introduit constitue en même temps un moment d'interrogation. Car l'indépendance acquise par chaque individu est aussi un frein à la croyance qu'on peut avoir dans la socialisation sans limites qui se décline sous nos yeux. Par ailleurs, la crise de confiance s'installe lorsque les réseaux sociaux s'emparent de notre sécurité et s'avisent de prendre le contrôle de nos choix à notre place.

Pour moi, est-ce vraiment un problème? Je ne sais quoi répondre. Tant je regarde encore les bénéfices immenses que procurent les réseaux sociaux et l'impression que leur utilité grandit au fur et à mesure qu'on en doute me rend plus ou moins dubitatif et m'évite de prendre une position manichéenne dans le débat.

Je  n'ai aucune envie de brocarder ici ceux qui restent circonspects face au déluge 2.0 et l'exposition qui en découle, sauf qu'une chose qui m'exaspère est d'avoir l'impression que beaucoup s'occupent plus à en comptabiliser les méfaits que les bénéfices.

jeudi 14 mars 2013

La multiplication des blogues doit-elle inquiéter le journalisme?

Le débat fait fureur actuellement avec l'essor de plus en plus grand de l'univers de la blogosphère. Plus un blogue se crée, plus on s'interroge sur le devenir du journalisme. Plus un blogueur publie à l'autre coin du monde, plus cela fait trembler un certain conservatisme journalistique. Car la ligne de séparation entre le blogueur et le journaliste, dans l'univers des partisans de la ligne dure se fait encore de plus en plus rigide, à mesure que la blogosphère se développe.  Plusieurs points de vue expriment le grand écart avec une telle férocité qu'on en arrive à se demander si des médias devraient continuer à héberger des blogues comme c'est de plus en plus le cas. Effectivement, la bonne santé et la popularité des blogues inquiètent le journalisme qui loin de rester insensible à leur emprise s'est mis à développer des parades en créant en son propre sein une nouvelle génération de blogueur, dont le rôle est encore de montrer à la face du monde que les meilleurs blogeurs sont encore les journalistes, armés de leur démarche journalistique.

Les médias ont compris qu'il ne sert vraiment à rien de s'enfermer encore dans ce conservatisme et qu'il y a lieu de s'ouvrir, de collaborer et d'entrer dans les arcanes d'un univers qu'ils connaissent encore peu, l'ayant pendant longtemps tenu à distance. Oui, c'est ce qu'il faut pour ne pas risquer de se voir engloutir dans un monde qui va si vite et qui le sera davantage au cours des prochaines décennies.

Le territoire journalistique connaît une nouvelle définition qui oblige ses acteurs à partager cette souveraineté longtemps intouchable et pour laquelle ils se sont toujours bombés le torse.

C'est fini la période où les uns sont des sources et les autres des acteurs de l'information. Un glissement certain s'est opéré, et le journalisme pour prouver sa modernité et son alignement avec le temps doit pouvoir s'y conformer aujourd'hui plus qu'hier et demain mieux qu'aujourd'hui.

En tout cas, l'erreur pour les médias traditionnels serait de s'enfermer dans la peur de la blogosphère. Et il me semble bien qu'ils le comprendront davantage au fur et à mesure que les jours passent.

mercredi 13 mars 2013

Un blogue, quoi en faire?

La première fois qu'il m'a été donné de créer un blogue, il y a quelques années déjà, je me suis d'abord demandé à quoi cela pourrait-il vraiment servir. Mais, comme plusieurs de mes amis et collègues de l'époque en avait chacun un, j'ai voulu par simple suivisme me jeter dans ce vaste mouvement. J'ai eu un long moment d'hésitation, conscient qu'il devait s'agir à la fois d'une perte d'énergie et de temps. Effectivement, car j'avoue sincèrement que j'ai été longtemps partagé là-dessus, surtout que je n'en avais pas l'expertise. Mais avec un peu de ténacité et d'envie, je me suis laissé convaincre à l'idée de faire le pas.

Sans trop exagérer les résultats, l'expérience a été tout de même très bénéfique.

Aujourd'hui, s'il m'était encore donné de refaire le même itinéraire, je n'aurais pas hésité, une seconde. D'ailleurs, il ne peut en être autrement, car au moment où je m'apprête à lancer cet autre blogue, c'est un enthousiame suivi d'action qui m'a habité. A y voir de près, j'aurai vraiment du mal à m'en débarasser.

Pourquoi, me demanderiez-vous? Pourtant la réponse n'est pas si embarassante. Avec le blogue, on peut tout faire. Mais gardons-nous bien d'y voir surtout un espace de récriminations et d'indignations parfois creuses, mais c'est surtout une belle façon de libérer la parole et de démocratiser le langage. Qui dit le contraire?