vendredi 15 mars 2013

Devrions-nous faire confiance aux réseaux sociaux?

L'essor du Web social s'accompagne d'une métamorphose dans la façon dont chacun approche l'information comme matériau de connaissance. La possibilité qu'offre le Web social dans le processus de production de l'information représente, à n'en guère douter, un moment fort dans le développement du Web. La révolution qu'il introduit constitue en même temps un moment d'interrogation. Car l'indépendance acquise par chaque individu est aussi un frein à la croyance qu'on peut avoir dans la socialisation sans limites qui se décline sous nos yeux. Par ailleurs, la crise de confiance s'installe lorsque les réseaux sociaux s'emparent de notre sécurité et s'avisent de prendre le contrôle de nos choix à notre place.

Pour moi, est-ce vraiment un problème? Je ne sais quoi répondre. Tant je regarde encore les bénéfices immenses que procurent les réseaux sociaux et l'impression que leur utilité grandit au fur et à mesure qu'on en doute me rend plus ou moins dubitatif et m'évite de prendre une position manichéenne dans le débat.

Je  n'ai aucune envie de brocarder ici ceux qui restent circonspects face au déluge 2.0 et l'exposition qui en découle, sauf qu'une chose qui m'exaspère est d'avoir l'impression que beaucoup s'occupent plus à en comptabiliser les méfaits que les bénéfices.

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