samedi 23 mars 2013

C'est le contenu...idiot!

Comment ne pas observer une pause et se demander la place qui est encore faite au contenu et surtout à son enrichissement au sein du Web participatif? Malgré le bouleversement engendré par les réseaux sociaux et l'idée qu'ils démocratisent le monde dans lequel nous vivons, ceux qui réellement participent à ce processus sont encore très peu nombreux. Si beaucoup l'ont remarqué, avant moi, je me permets tout de même d'appuyer ce constat.  Les exemples sont là et nous édifient sur une recentralisation et peut-être une reconceptualisation du Web participatif sous le prisme de la production de contenu. Qui produit quoi et comment? Qui doit faire partie du concept? Je suis d'accord avec Sophie Raymond qu'il est peut-être difficile de tracer une frontière. Mais, je crois dur comme fer qu'il faudrait y arriver, car je conçois mal une participation à une oeuvre de ce genre sans accorder une place de plus en plus importante à la contribution de chacun. Les pouvoirs me semblent assez peut disproportionné dans ce gouvernement d'ensemble si l'on limite la participation à des éléments décrits dans cet article. Si rien ne vient distinguer l'internaute de circonstance de celui qui croit réellement participer juste par son activité, il y a à mon sens maldonne. La production de contenu doit demeurer un élément central du Web 2.0. L'illustration de cette participation se trouve en partie dans le concept des médias participatifs. Le clair des participants est constitué de rédacteurs clairement affirmés dont l'apport a une façade. Encore que là le risque d'un déséquilibre en termes de production de contenu est toujours présent. La production de billets de blogue originaux participe également de cette quête. Rien de comparable ici avec un internaute qui passe le clair de ses journées à passer en revue les vidéos, mais dont il est malheureusement tenu compte dans le concept final.

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